Télachargez le PDF : Adaptation de la méthode Pikas
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La Méthode de la Préoccupation Partagée, version française : MPPFR, est une libre adaptation de la méthode créée par Anatol Pikas.
Cette méthode a pour but :
d’accompagner la cible afin de la soutenir
de travailler avec les intimidateurs afin de les faire changer de posture
Elle est fondée sur l’étude d’un important corpus de situations traitées au sein des établissements scolaires ou lors de consultations privées.
Elle repose sur les apports des professionnels de terrain qui l’appliquent et participent à son évolution constante. Elle fait pour nous l’objet d’un processus de recherche et d’évaluation.
Nos principaux apports
Le dispositif que nous présentons est très librement inspiré de la méthode Pikas avec laquelle, par rapport aux débuts de nos travaux, nous avons pris quelques distances.
Nous résumons ci-dessous nos principaux apports ou modifications à la méthode Pikas :
- Un renforcement des fondements théoriques
- Un renforcement du travail en direction de la cible
- Un travail en direction des parents des élèves cibles
- L’inscription de la méthode dans une certaine temporalité
- Une clarification sur la question de la sanction
- La suppression de la phase finale de la méthode Pikas
EN PRATIQUE
La méthode
Notre méthode consiste à agir sur les interactions entre les élèves afin de les pacifier. Éminemment éthique et éducative, elle mobilise et réindividualise les élèves au moyen d’entretiens stratégiques.
Elle suppose :
- La constitution d’une équipe de volontaires : entre 3 et 10 personnes (enseignants, personnels de santé, de vie scolaire…)
- Une formation spécifique de cette équipe.
Elle nécessite :
- L’engagement de la direction
- L’élaboration d’un protocole
- Une prise en charge rapide des situations.
Sitôt qu’une situation est portée à la connaissance de l’équipe :
- La cible est rencontrée par un membre de l’équipe qui la prend en charge, l’assure de son soutien et la rencontre autant de fois qu’il est nécessaire.
- Les intimidateurs présumés sont rencontrés en entretien individuel par d’autres membres de l’équipe qui leur font part de leur inquiétude pour la cible et recherchent quelles suggestions chacun pourrait faire pour améliorer sa situation. Ces entretiens sont répétés jusqu’à ce que la cible se sente mieux. Cette phase de rencontres avec les intimidateurs ne doit pas excéder deux semaines.
- Des phases de suivi sont nécessaires pour s’assurer que la situation de la cible s’améliore et que les suggestions des intimidateurs sont suivies d’effet.
- Si les brimades persistent, le chef d’établissement prend le relais et peut prononcer des sanctions. Dans ce cas, un suivi tout particulier de la cible est nécessaire.