
« Il est révoltant et inacceptable que des élèves aillent à l’école la boule au ventre le matin parce qu’ils y sont harcelés. Inacceptable aussi qu’ils rentrent chez eux le soir la boule au ventre parce qu’ils savent que le harcèlement continue via les réseaux sociaux. C’est une exigence morale absolue de lutter contre le harcèlement scolaire. » Au cœur de l’été, Gabriel Attal, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, a pris deux décrets. Le premier va permettre de faire changer d’établissement les élèves harceleurs et non les victimes, les élèves harcelés. Le second texte permettra de prendre des sanctions à leur encontre en cas de cyber-harcèlement d’élèves d’établissements différents, ce qui n’est pas possible actuellement. Une « priorité absolue » donc.